Comme tous les agents de catégories C, les ATSEM ont été revalorisés depuis 2014 à hauteur de 612 euros annuels, auxquels se sont ajoutés 200 euros liés au dégel du point d’indice.
Néanmoins, "si le métier est humainement valorisant", rappelle Annick Girardin, ministre de la Fonction publique, "les difficultés sont réelles pour les ATSEM".
Ces difficultés sont de trois ordres :
- Des missions qui manquent parfois de clarté
- Des conditions de travail parfois difficiles
- Un manque de débouché et de perspectives professionnelles pour les agents
Des missions redéfinies
La ministre s’est engagée à ce que les missions des ATSEM soient redéfinies pour la rentrée prochaine. Des groupes de travail rassemblant élus et organisations syndicales seront constitués dans les prochaines semaines pour définir les missions qui leur sont confiées.
Analyse et prévention des risques professionnels
Face aux difficultés exprimées par les ATSEM autour de la pénibilité de leur travail (bruit ambiant et permanent, disponibilité totale, etc.), la ministre a annoncé le lancement d’une étude pour analyser les risques professionnels et proposer les moyens de les prévenir.
Annick Girardin a en outre souligné le rôle essentiel des employeurs, qui doivent encourager les évolutions de carrières à travers la formation des agents.
De meilleures perspectives de carrière
Enfin, pour améliorer les parcours professionnels et offrir de meilleurs débouchés aux ATSEM, la ministre s’est engagée à faciliter le passage des agents qui le souhaitent vers d’autres métiers afin de permettre l’accès à la catégorie B.
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